Laissez-moi tranquille.

Je viens d’envoyer bouler ma mère, hier, j’ai envoyé bouler un collègue/copain et je n’aime pas ça. Je n’aime pas ça parce que leur seul tort est de s’inquiéter pour moi, peut-être même de m’aimer.

Pour re-situer le contexte et parce que j’ai bien conscience qu’on est tous différents, surtout à ce niveau là : je suis introvertie. Je ne parle pas ou peu de moi (dixit la nana qui ouvre un blog sur sa vie) et tiens farouchement à ce que ma vie privée n’en ai pas que le nom. Je vis souvent comme une agression les questions trop personnelles. J’ai un master en réponses cinglantes et grinçantes qui peut me faire passer pour une personne froide.

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Patience et DPI.

Je me souviens du jour où j’ai appris que j’étais porteuse d’une maladie génétique. Je devais avoir une douzaine d’années.

Je savais que j’avais eu des ennuis de santé dans la petite enfance et un suivi médical plus appuyé que la moyenne. Quelques stigmates sur ma peau sont là pour me rappeler cette période.

Je n’ai pas le souvenir de m’être beaucoup questionnée sur ce que ça impliquait pour moi. Je ne me suis jamais sentie malade et j’ai vite compris la notion de porteuse saine.

Porteuse saine. Quelle idée terrible. Car si j’ai la chance d’être très peu impactée par cet infime changement chromosomique, ce n’est pas le cas de tout le monde.

Savoir et prendre le risque. Jouer à la roulette russe.

A  12 ans, cette idée m’a pétrifiée.

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